À défaut de pouvoir vous présenter tous les participant.e.s des différentes éditions du projet Les muséniaux, nous vous proposons de rencontrer un ambassadeur ou une ambassadrice par sprint. On poursuit la série avec Fanny, 20 ans, qui a participé au sprint créatif de la Maison Louis-Cyr, le 30 septembre 2021 à Saint-Jean-de-Matha.
Passionnée de plein air, de lecture et d’artisanat, Fanny est coordonnatrice des programmes au Centre Plein Air L’Étincelle, à Saint-Alphonse-Rodriguez, dans Lanaudière. Bienvenue dans ce nouveau portrait #sansfiltre!

Fanny, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Retour sur l’expérience du sprint créatif
C’est par esprit de camaraderie que Fanny s’est inscrite au sprint créatif de la Maison Louis-Cyr. Un.e ami.e à elle avait déjà participé à un sprint en 2020 et souhaitait renouveler l’expérience. Fanny a décidé de lui tenir compagnie!
Sans trop savoir à quoi s'attendre, à part à un événement en lien avec la culture et les musées, Fanny s’est lancée dans le vide. Ce qu’elle a préféré de son expérience, c’est d’avoir réussi à « faire aller le hamster dans son cerveau », de se forcer à réfléchir et à trouver des solutions pour répondre à une problématique précise, et ce, même si la problématique était éloignée de son champ de compétences ou d’expertise professionnelle.
Si Fanny devait recommander les sprints créatifs à des ami.e.s, elle le ferait les yeux fermés! « C’est un bel événement qui fait réfléchir et qui permet de rencontrer du monde », nous confie-t-elle.

Fanny, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Co-créer entre jeunes de milieux variés
L’ambiance lors du sprint créatif était super, selon Fanny, tout le monde se sentait bien accueilli dans ce « safe-space de créativité ». Chacun.e des participant.e.s arrive avec son vécu et ses forces pour les mettre en commun avec les autres. Dans le cas de Fanny, c’est la rigueur et l’organisation qu’elle a pu apporter à la table pour garder le cap et une structure une fois les participant.e.s divisé.e.s en sous-groupes de création.
Créer en groupe, ce n’était pas une expérience nouvelle pour elle, mais créer avec des individus aux parcours et centres d’intérêts si variés, oui. Ça ajoute du piquant au projet et ça donne naissance à des échanges plus diversifiés aussi!

Fanny, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Inventer un Tinder culturel
L’idée initiale de Fanny pour l’outil numérique était basée sur le concept de « Géocaching ». L’objectif? Promener les participant.e.s dans la nature dans Lanaudière.
Une fois regroupés en équipes, celle de Fanny a proposé un Tinder culturel avec un volet « géolocalisation ». Un peu comme l’application Waze qui affiche des suggestions au fur et à mesure que l’on se déplace, la version culturelle de l’app offrirait des recommandations culturelles basées sur l’emplacement des utilisateurs.trices.
Les essentiels selon Fanny : offrir un outil gratuit qui « suit » l’usager, plutôt que de forcer le public à se déplacer jusqu’à un lieu culturel et à payer des frais d’entrée souvent élevés.

Fanny, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
La place de la culture dans ta vie
À la question : « À quelle fréquence consommes-tu de la culture? », Fanny répond deux fois par mois, tout en précisant qu’elle consomme de la culture populaire (cinéma, littérature), plus qu’elle ne fréquente des institutions culturelles dites « traditionnelles » (musées, théâtres, bâtiments historiques).
Lorsqu’on lui demande pourquoi, Fanny nous répond en toute franchise « par paresse ». D’autant plus depuis la COVID-19, aller au musée signifie réserver son billet d’avance, choisir la date et l’heure de sa sortie et cela implique une organisation supplémentaire qui peut en démotiver plus d’un.e! En comparaison, aller faire une randonnée, c’est tellement plus accessible et spontané et ça ressemble plus à Fanny.
Un des avantages nés de la pandémie pour les plus paresseux.se : les initiatives virtuelles, comme les festivals de films en ligne. Grâce à cette nouvelle façon de faire, Fanny a pu visionner plusieurs court-métrages dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, qui se déroule habituellement à Rouyn-Noranda. Plus un donc pour l’accessibilité, mais à une condition, qu’elle ne disparaisse pas aussitôt la COVID-19 passée!
Pour terminer, nous avons posé notre question favorite à Fanny : « Pour toi, la culture, c’est quoi? », à laquelle elle nous a donné une réponse à son image, unique et poétique.
« Pour moi, la culture c’est quelque chose qui s’intègre dans notre vie sans qu’on s’en rende compte. Je travaille dans un camp et on valorise beaucoup la tradition orale. On raconte et on transmet des légendes et des contes. On permet aux histoires de voyager dans le temps et à des personnages de continuer d’exister. Finalement, on est des porte-paroles culturels, un peu malgré nous! »

Fanny, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Si ce portrait t’a donné le goût de t’inscrire à un sprint créatif, il est encore temps! Savais-tu qu’il ne reste qu’un dernier sprint créatif? Il a lieu le 3 novembre 2021 à Lavaltrie. Pour réserver ta place, c’est par ici! Tu peux aussi contribuer virtuellement et depuis ton cellulaire en suivant le projet Les muséniaux sur Facebook et/ou sur Instagram!
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