À défaut de pouvoir vous présenter tous les participant.e.s des différentes éditions du projet Les muséniaux, nous vous proposons de rencontrer un ambassadeur ou une ambassadrice par sprint. On poursuit la série avec Raphaël, 27 ans, qui a participé au sprint à Saint-Jean-de-Matha, organisé en partenariat avec la Maison Louis-Cyr.
Passionné de fiction et de fantastique, Raphaël est un amateur des jeux de rôles depuis le secondaire. Diplômé d’un bac en histoire, il ne pouvait rêver d’un meilleur lieu que la Maison Louis-Cyr pour tenter l’expérience Les muséniaux.
Bienvenue dans ce nouveau portrait #sansfiltre!
Raphaël, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Pour ou contre les médias sociaux?
Plutôt contre. En effet, Raphaël nous confie être l’une des personnes les plus déconnectées des plateformes sociales de tout son entourage. Pas de compte Facebook, Instagram ou Snapchat. Il n’en voit tout simplement par l’intérêt. Pour lui, c’est une perte de temps sur des plateformes négatives.
Entre le bombardement publicitaire et les conflits entre les personnes, Raphaël n’y trouve pas son compte et préfère s’abstenir. « Ce n’est pas vraiment dans mes intérêts de savoir ce que telle personne a mangé pour souper » nous raconte-t-il.
La culture et les informations, Raphaël les consomme autrement, notamment sur Twitch ou des sites internet spécialisés en lien avec ce qu’il cherche. Ok, mais Twitch, c’est quand même un média social non? « Dans ce cas oui, j’utilise Twitch et YouTube parfois lorsque je veux rattraper un stream que j’ai manqué » ajoute-t-il.
Ce que Raphaël aime le plus de ces plateformes, c’est la relation avec le streameur. On regarde ce qu’il fait en direct et ça crée forcément un lien avec l’audience. D’ailleurs, selon lui, un bon streameur parle et communique toujours avec son public.
Raphaël, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Bienvenu.e dans un space-space créatif
Si vous avez lu notre dernier billet de blogue intitulé « Les muséniaux | Pourquoi ça marche? », vous comprendrez que Raphaël appartient à deux catégories de participant.e.s : celles et ceux qui n’avaient rien de mieux à faire de leur soirée ET celles et ceux qui se sont fait traîner là par des ami.e.s.
Initialement un peu sceptique, il embarque dans l’aventure avec son amie sans trop connaître ni comprendre le principe de la soirée. Pourtant, une fois sur place, Raphaël est tout de suite à l’aise. La déco est chaleureuse, l’espace accueillant et confortable et la soirée vraiment l’fun!
C’était sa première visite à la Maison-Louis-Cyr, mais ça ne sera pas sa dernière. Avant que l’activité ne démarre, il fait rapidement le tour et aurait aimé tout lire, tout observer. Ce sera pour une autre fois pour en apprendre plus sur ce personnage québécois important au niveau international.
Raphaël, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
Co-créer un outil pour toutes et tous
Anciennement rédacteur en chef de la revue historique de son université, Raphaël est un habitué des dynamiques de co-création. Ce qui l’a le plus surpris, c’est de réaliser que sa vision de la culture est très différente des autres, tout comme ce qu’il recherche lorsqu’il en consomme.
Dans le groupe ce soir-là, Raphaël semble être un.e des seul.e.s participant.e.s à accorder une place centrale à la musique. Il a d’ailleurs proposé d’intégrer cette dernière dans la proposition d'outil numérique de son groupe. Les autres participant.e.s ont aimé et adopté son idée.
Le groupe propose alors une application mobile avec une fonction de localisation et différentes options sonores disponibles en fonction d’où on se trouve. Par exemple, on peut écouter un son historique en lien avec un quartier précis, une musique d’ambiance ou se faire narrer l’histoire d’un lieu par un guide. Musique, ambiance, relaxation ou histoire, c’est au choix avec « L’expérience Béluga » proposée par le groupe de Raphaël.
Raphaël, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
La place de la culture dans ta vie
À la question : « À quelle fréquence consommes-tu de la culture? », Raphaël répond « En étant généreux, une fois aux 6 mois ». Il ne compte pas son lieu de travail qui est un bâtiment historique, mais surtout des musées ou des activités culturelles (avec un faible pour les musées d’histoire pas mal!)
C’est certain que les concerts, festivals et sorties au cinéma se sont faits plus rares dans la dernière année et demie. Avant, Raphaël allait souvent voir des spectacles et des pièces de théâtre.
Côté culture populaire, il consomme des films, des podcasts historiques ou politiques, mais il trouve que ce n’est pas la même chose quand on est tout seul chez soi. Pour Raphaël, s’imprégner de culture ça passe par un événement, quelque chose d’exceptionnel dont on va se souvenir longtemps.
Enfin, à notre question favorite « Pour toi, la culture, c’est quoi? », Raphaël nous répond que c’est une façon d’apprendre avant tout.
« On gagne tous à apprendre sur notre culture, sur celles des autres, les nouvelles cultures qui nous entourent, c’est un apprentissage vers une meilleure compréhension et appréciation du monde. »
Raphaël, au sprint de la Maison Louis-Cyr. Photo : Ysabelle Latrendresse.
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